Il n’est pas rare qu’un de mes articles fasse mention d’une analogie qui me permet de faire passer l’idée qu’un enseignement ne peut être reçu et mis à profit que par une personne qui est prête à le recevoir, à en faire l’expérience et à le transmettre à son tour. Cette analogie est celle de la graine qui, pour germer, a besoin de conditions précises : il lui faut une bonne terre, c’est-à-dire une terre riche en nutriments et il lui faut également de l’humidité.
Si un germe apparait, il aura besoin d’air et de soleil pour donner un plant robuste dont on appréciera les vertus. Ce plant, selon sa nature, distribuera ensuite ses graines ou ses fruits pour faire naître de nouvelles pousses. Cette analogie permet de transposer le principe de la vie dans une dimension plus subtile mais comme le dit l’un des plus anciens textes sacrés : « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ». Un enseignement est donc une graine qui pour germer, pousser et prendre sa pleine fonction dans l’univers, à besoin des quatre éléments que sont la terre, l’eau, l’air et le feu.
De tous temps des écoles initiatiques ont transmis les secrets de la vie et révélé, à celui qui le demandait et qui avait le cœur pur, son origine, sa vraie nature et le but de son existence. Ces écoles, faites de leçons, de pratiques alliant le corps et l’esprit, d’expérimentations, d’épreuves et de rites de passage ont la volonté de former des hommes capables d’apporter la lumière dans le monde, c’est-à-dire la connaissance (co-naissance). Cette connaissance est un élixir parce qu’elle permet la reconnaissance (re-co-naissance) de la présence du divin dans la nature dont rappelons-le, l’homme fait partie.
Comme je l’ai déjà mainte fois écrit, la plupart des hommes ont oublié qu’ils font partie de la nature et ils ont fabriqué un monde factice fait de leurs propres lois, de leurs codes, de modes, de conventions, de chimie, de plastique… Un monde étouffant et non recyclable qui tourne autour d’une énergie qui n’est pas celle de la vie mais celle de l’argent et qui se sent aujourd’hui tellement tangible et puissant de sa technologie qu’il laisse croire à ses créateurs qu’ils sont le fruit d’un concours de circonstances hasardeuses, qu’ils sont les créatures les plus abouties dans l’univers, que leur pensée scientifique en est la preuve et que grâce à elle ils peuvent tout expliquer et surtout se donner le droit d’exploiter la nature en s’affranchissant de ses lois. Comme le dit Hubert Reeves « l’homme est l’espèce la plus insensée : il vénère un Dieu invisible et massacre une nature visible. Sans savoir que cette nature qu’il massacre est ce Dieu qu’il vénère. »
Seulement voilà, la vie terrestre est justement, pour l’homme, l’occasion d’apprendre par l’expérience la nécessité d’être sage et d’honorer ses parents, c’est-à-dire d’honorer son Père, le Ciel et sa Mère, la Terre.
Le Ciel c’est l’ensemble des forces invisibles qui influencent l’homme pour le mener à trouver son rôle au sein d’un vaste plan écrit dans les astres et dont l’objectif est de guider l’humanité, à travers l’expérience de la matière, vers une réalisation de sa nature originelle divine.
La Terre c’est l’expression matérielle des lois du ciel qui nous accueille et nous donne tout ce dont nous avons besoin pour vivre notre incarnation en son sein : le feu, l’air, l’eau et la terre. La Terre porte les quatre règnes minéral, végétal, animal et humain qui constituent la nature.
Alors, lorsque l’homme devient cet enfant ingrat et arrogant qui ignore son Père, maltraite sa Mère et refuse systématiquement d’entendre leurs avertissements face à son comportement, allant même jusqu’à les renier, ces derniers finissent toujours par lui laisser vivre l’expérience douloureuse de la conséquence de ses actes. La leçon qu’il apprend alors par la souffrance le ramène à l’humilité et à la raison. Ceux qui le savent et qui, à travers les âges, véhiculent un enseignement qui peut permettre aux hommes de vivre en harmonie entre le Ciel et la Terre, c’est-à-dire en accord avec la volonté et les lois de ses « parents » pour que la vie circule abondamment en lui et dans tous les autres règnes, sont à l’origine des écoles initiatiques.
Mais comment être prêt à recevoir, à comprendre, à mettre en pratique et à transmettre l’art de vivre que nous enseignent de telles écoles. Comment devenir une « bonne terre » ? Comment être susceptible de devenir une flamme dans les ténèbres de l’ignorance ? Que faut-il pour être un parfait réceptacle de la lumière : un « graal » ?
Sans avoir la prétention de donner dans cet article tous les éléments de réponse à ces questions, je vais m’appuyer sur ce que ma passion pour la grande école initiatique que constituent les Arts Martiaux traditionnels m’a appris pour dresser une liste de quelques vertus fondamentales qu’il faut à mon sens détenir pour cela.
C’est la base. Il faut, en premier lieu, VOULOIR devenir un initié. Il faut le vouloir avec son cœur et avec sa tête et être prêt à assumer le choix d’une vie d’apprentissage. Cette volonté peut déjà émaner dans l’enfance grâce à la présence d’un intérêt naturel majeur pour le sacré et la nature. Cela peut venir d’un sentiment qu’il y a quelque chose de bien plus vaste en nous et autour de nous que ce que l’on veut nous laisser croire. Cela peut également provenir d’un profond « ras le bol » du monde des hommes et de l’impression d’y être un étranger complètement affligé devant ce que ce monde engendre et par l’existence qu’il propose. Cela peut provenir du vécu d’une lourde épreuve qui renverse complètement nos croyances, nous désillusionne de l’immuabilité de certains repères et nous amène à reconnaître des lois qui nous régissent et des forces qui nous accompagnent sur un chemin d’évolution et de guérison.
Les raisons qui pourraient nous conduire à taper aux portes d’une école initiatique peuvent être diverses et variées mais d’une manière générale, si cela ne provient pas d’un profond appel intérieur à travailler sur nous, sur notre terre (notre corps) et sur notre ciel (notre pensée) afin de nous transmuter en nous tournant vers une vie plus « consciente » et plus en accord avec ce que nous sentons de beau et noble en nous, c’est que nous sommes juste dans une démarche motivée par la recherche de « sensations », de clichés, de folklore, d’exotisme, mais que nous ne sommes pas réellement prêts à fournir les efforts qui vont nous être demandés.
Le monde des hommes a construit les barreaux d’une prison dans nos têtes dont l’alliage est fait de croyances. S’extirper de la prison va nécessairement demander du travail et du temps, il faut en être conscient. Bien souvent, les écoles initiatiques ont des épreuves d’entrée pour filtrer les postulants. Aujourd’hui ces épreuves peuvent être de simples entretiens dans lesquels on teste les aptitudes et les motivations de chacun mais bien souvent le tri se fait simplement grâce à la somme de travail à fournir.
Lorsque l’on demande à recevoir l’enseignement d’une école initiatique, il faut être clair avec soi et savoir exactement ce que l’on demande car toute demande implique un engagement. C’est une loi.
Attention donc à ce que vous demandez car une école initiatique n’exigera pas de vous que vous vous engagiez devant ses membres ou son dirigeant, elle exigera de vous que vous vous engagiez devant « le Ciel et la Terre », devant « le Père et la Mère » ou plus simplement devant la vie si vous préférez.
En effet, un engagement est une promesse que l’on se fait à soi-même mais c’est également un accord que l’on passe avec « nos parents » (avec la vie ou encore avec l’univers si ces termes vous conviennent mieux) en leur assurant, en échange de toutes les opportunités de réussite qu’ils pourront nous apporter, de fournir les efforts appropriés pour mener à bien notre entreprise : « aide-toi, le Ciel t’aidera et la Terre te portera ».
Lorsque l’on demande quelque chose à la vie, il faut être prêt à s’engager, c’est-à-dire, à se mettre en action pour honorer un accord que celle-ci nous soumet automatiquement. Rappelez-vous que le Ciel à une volonté, un dessein que nous devons accompagner sur la Terre. Il souhaite que nous nous détachions de nos croyances et de nos attachements pour nous élever spirituellement et il fera en sorte que nous obtenions ce que nous demandons mais sous une forme qui servira toujours son plan. Et si ce que nous demandons est incompatible avec la volonté du Ciel, ne pas l’obtenir est la meilleure chose qui puisse nous arriver.
Vouloir et être prêt à s’engager ne suffit pas pour devenir une « bonne terre », il faut également avoir de l’éducation. La définition que je vais donner à ce terme n’est pas conforme à celle du monde des hommes qui considère aujourd’hui que l’éducation consiste à former un être humain pour qu’il devienne son serviteur pour ne pas dire « son esclave ». Une « bonne terre » n’est certainement pas un bon petit soldat prêt à obéir aveuglement aux exigences du système qui tend à nous uniformiser au nom de n’importe quelle idéologie ou n’importe quelle phobie fabriquée. Une bonne terre refuse d’être le mouton d’un cheptel appartenant à une élite de financiers qui ne servent que des intérêts économiques. Une bonne terre refuse les modes ou les influences médiatiques par exemple…
Personnellement je vois l’éducation comme un ensemble de vertus et de valeurs qu’un être humain est capable de témoigner envers un autre être humain afin que leurs échanges soient harmonieux. Il agit naturellement de la sorte parce que sa maturité d’âme fait qu’il sait instinctivement que ce que l’on donne, on le reçoit. Il se comporte donc envers les autres comme il aimerait que les autres se comportent avec lui et il ne leur fait pas ce qu’il ne voudrait pas qu’on lui fasse.
Le respect me semble être la plus importante de ces vertus. La politesse dans le verbe et les manières doivent en être l’expression. L’altruisme est également primordial puisqu’il permet de prendre l’autre et ses besoins en considération. L’humilité, elle, favorise l’écoute et l’apprentissage (dans les écoles initiatiques, on dit de l’humilité qu’elle est la première des vertus à posséder car comme le disent les sages : « pour être en mesure de recevoir un enseignement, il faut admettre que l’on ne sait pas tout ». On dit aussi que l’HUMILITÉ est l’HUMIDITÉ dont la terre a besoin pour être fertile).
L’éducation est la marque d’une certaine intelligence et d’un certain niveau d’évolution. En être dépourvu nous fermera de nombreuses portes dont celles des écoles initiatiques car, qui voudrait enseigner quelque chose à quelqu’un qui n’est pas vertueux ?
Je ne parle pas de l’intelligence qui consiste à avoir la tête pleine de science, non, je parle de « bon sens » et de prédisposition à comprendre une information sans en déformer le contenu. Être intelligent, c’est être à même de ne pas compliquer systématiquement les choses et de pouvoir saisir « les lignes et ce qu’il y a entre les lignes ». C’est aussi être capable de raisonner avec logique car sans la possession d’une certaine logique fondée sur la connaissance des lois naturelles qui nous régissent, l’enseignement d’une école initiatique paraîtra profondément hermétique. Nous connaissons tous une personne qui est systématiquement à côté de la plaque lorsqu’elle tente de reformuler ou d’appliquer un enseignement. C’est qu’il lui manque certaines facultés de compréhension innées qui se constituent par le fruit de l’expérience. Cela n’en fait pas une personne inférieure pour autant, il n’y a pas de personnes inférieures ou supérieures, il y a juste des stades d’étude et d’expérimentation différents et heureusement, même si nous sommes tous prédestinés à devenir des sages, cela ne peut pas se faire dans une incarnation commune. On ne peut pas reprocher à un enfant de cinq ans de ne pas être capable de comprendre des concepts qu’un enfant de dix ans est tout juste à même de saisir. Ce n’est pas le moment pour lui mais cela viendra avec la maturité et le monde a autant besoin d’enfants de cinq ans que d’enfants de dix car il faut de tout pour faire un monde, c’est une histoire d’équilibre. D’ailleurs, lorsqu’une époque est troublée parce que les hommes se comportent majoritairement comme des enfants de cinq ans, la vie va assurer l’équilibre des choses dans le monde en invitant une bonne partie de ceux-là à grandir.
Pas mal de gens le sentent à l’heure actuelle. Les épreuves qu’ils vivent les pressent de lâcher beaucoup de concepts et de croyances pour s’élever, passer à une nouvelle vie et être acteur d’un nouveau monde plus sain.
Être volontaire, éduqué et intelligent ne suffit pas pour être une bonne terre, il faut être profondément bienveillant, vouloir le bien de l’humanité et vouloir y contribuer. Les anciens Maîtres des écoles initiatiques ne se lassaient pas d’insister sur ce point, notamment dans les écoles ou les Arts Martiaux étaient enseignées.
Il est essentiel de comprendre que l’enseignement qui y est divulgué apporte aux étudiants une profonde compréhension de leur nature. Ils étudient le fonctionnement de leur corps physique et de leurs corps subtils, les lois universelles, comment entrer dans des champs de vie ou comment en sortir, comment créer des égrégores, comment passer des alliances avec des forces invisibles… bref, tout un tas de connaissances qui permettent à l’homme d’acquérir certains pouvoirs. Si ces pouvoirs servent des objectifs personnels au détriment du bien commun, les malheurs qu’ils engendreront pour l’humanité seront colossaux. Beaucoup de connaissances issues des écoles initiatiques servent aujourd’hui les intérêts matériels d’hommes peu scrupuleux et cela parce que certains initiés se sont laissés corrompre et séduire par la notoriété, les richesses matérielles et le pouvoir. Notre monde en souffre en retour et ce qui était sacré autrefois est détourné, souillé et diabolisé. Aujourd’hui ceux qui souhaitent assurer l’équilibre de ce désastre le fond discrètement bien que les anciennes sagesses animistes commencent à annoncer leur retour au sein d’une minorité grandissante qui souhaite sortir de l’esclavage : Druidisme, Taoïsme, Essénisme, Shintoïsme, Chamanisme renaissent de leurs cendres pour se joindre à des courants plus modernes comme la Wicca.
Il est donc essentiel que la bienveillance des apprentis soit aujourd’hui plus que jamais testée dans les rangs des écoles initiatiques. Elle est une condition absolue à l’acquisition des plus grandes connaissances et des plus grandes responsabilités au sein d’une école.
Encore une autre vertu essentielle que celle de la patience. Un arbre solide ne pousse pas en un jour dans la nature. Il faut de la patience pour goûter les fruits de son travail. Un impatient voudra brûler les étapes de l’apprentissage et en paiera chèrement les conséquences. L’intérêt d’une école initiatique, c’est qu’elle véhicule une tradition, c’est-à-dire un savoir-faire en matière de formation. Elle évite à l’élève de perdre un temps précieux dans son apprentissage mais celui-ci doit s’engager à respecter les étapes d’étude, de pratique et de maturation que la science initiatique demande. Le temps est un facteur de réussite. Il contribue à l’installation de qualités en nous. Être impatient c’est se priver de ces qualités. Être une bonne terre c’est donc aussi être prêt à respecter le travail du temps sur soi.
Je pourrais dresser une longue liste de vertus comme le courage ou la persévérance pour décrire de quoi une bonne terre doit être faite mais cela va de soi et je préfère parler des moyens car en effet, une bonne terre doit disposer de plusieurs moyens assez essentiels pour être prête à accueillir un enseignement. Le premier de tous les moyens, c’est le temps. Il faut du temps pour étudier, pour pratiquer et parfois pour se déplacer afin d’aller chercher l’expérience d’un Maître ou l’énergie d’un lieu. Ensuite il faut disposer d’argent pour subvenir à nos besoins durant le temps d’étude, pour payer les cours, pour acheter le matériel de formation et de travail, pour financer les éventuels déplacements, les hébergements et les repas. Il est bien souvent essentiel de disposer d’un lieu ou d’un espace de travail à domicile. Certaines écoles nécessitent également que l’on soit en bonne santé et assez jeune pour disposer d’un temps de vie, de capacités physiques et d’un capital énergétique encore vastes. Vous devez enfin, et il faut le savoir, avoir une certaine liberté car il y a des attaches qui peuvent devenir des obstacles à la poursuite d’une quête de connaissance. Si vous êtes prédestiné(e) à devenir un(e) initié(e), la vie vous donnera la liberté et les moyens nécessaires ou elle vous poussera à les obtenir.
En effet, vous pouvez être une « parfaite terre » et malgré cela ne pas être du tout destiné à suivre un enseignement initiatique. La vie peut vous amener totalement ailleurs alors même que vous êtes en pleine étude. Peut-être que vous y reviendrez un jour, peut-être que vous aurez appris exactement ce que vous deviez apprendre… La vie a un dessein pour chacun d’entre nous et accepter ce dessein est justement une des plus importantes leçons qu’une de ces écoles vous demandera d’intégrer car c’est elle, la Vie, la reine des écoles.
En guise de conclusion je vais reprendre les mots d’un ami dont la plume souligne sa profonde compréhension du mot vertu car s’il y a bien un mot qui résume ce qu’une bonne terre doit contenir de plus important, c’est le mot vertu. Ses mots méritent d’être lus car ils placent les vertus loin du cliché rigide et moralisateur que ce terme peut prendre dans notre monde actuel. Aujourd’hui on pointe du doigt les vertus en les accusant d’être des entraves à la liberté d’être et de faire ce que l’on veut. C’est à mon sens tout le contraire. Pour moi les vertus permettent justement de vivre libre en bénéficiant d’un code qui nous évitera de transgresser les lois J’espère que cet article vous aura éclairé sur la nature de ce qu’une école d’Arts Martiaux traditionnels devrait être et sur ce qu’elle attend de ceux qui en poussent les portes.
« Peu importe la longueur de son sabre si l’homme ne possède pas la vertu »
Brice AMIOT pour A.M.E.S. universelles et de souffrir en retour. Elles sont l’expression du divin en nous et la souplesse en fait partie.
J’espère que cet article vous aura éclairé sur la nature de ce qu’une école d’Arts Martiaux traditionnels devrait être et sur ce qu’elle attend de ceux qui en poussent les portes.
« Peu importe la longueur de son sabre si l’homme ne possède pas la vertu »
Brice AMIOT pour A.M.E.S.
« Je me permets de te partager mon point de vue sur le sens du mot « vertu », dont la valeur a été usurpée, remplacée par des «pseudo-forces morales», nourrissant un idéal politique de mise en esclavage. Une dépossession de l’être intérieur. Un vol de l’âme en bonne et due forme, suivant le dictat d’un monde aux lois barbares accompagnées de ces règlements avilissants. Rendons à César, ce qui est à César… et rendons à la nature des mots leurs titres de noblesse.
– Vertu : force, qualité, énergie, valeur de l’être qui l’habite, émanation naturelle de l’âme dans un corps sain.
Commençons avec douceur par une poésie :
« Vertu, vers toi, vers ton être intérieur, le précieux venu des cieux, vers la Lumière qui illumine ta Vie, vers la flamme de ton âme »
…La vertu est l’essence du virtuose…
Un virtuose de la Vie est un être qui maîtrise son instrument, son corps. Il connaît parfaitement la qualité de son énergie propre. Il est un digne représentant de sa vertu. Il exprime un art de vivre, qui est une offrande du meilleur de lui-même.
Étudier, observer, et travailler sa vertu, son énergie, sa qualité originelle émanant du cœur est primordiale. Elle est un potentiel de force qui nous est propre. Elle s’utilise consciemment, afin de maitriser et harmoniser les récepteurs sensoriels de ton être, qui correspondent à la demande d’expression de ton corps. C’est à dire, la mise en mouvement conscient de tes actes.
L’alchimie de l’alignement sacré : esprit, âme, corps transformera ton instrument en un émetteur-récepteur divin, parfaitement accordé, reliant le ciel et la terre dans la symphonie du lien originel que tu as avec l’Univers.
Ainsi la fonction de l’homme est honorée, un esprit sain dans un corps sain, manifestant par le cœur le meilleur de lui-même, sa plus belle énergie, sa qualité d’âme, sa vertu.
L’unification de l’esprit de l’âme et du corps. »