Qi Gong, encore un terme confus pour nous, occidentaux et grâce auquel on peut désigner tout un tas de pratiques diverses et variées allant de la méditation aux arts martiaux en passant par des massages, des mouvements thérapeutiques, des régimes alimentaires ou des exercices respiratoires. Cette impression de terme « fourre-tout » vient du fait que contrairement aux asiatiques, nous n’avons plus depuis longtemps, dans notre culture, de concepts directement liés à l’existence d’un vaste champ d’énergie de vie qui traverse l’univers et la nature dont nous faisons partie. Nous avons alors beaucoup de mal à comprendre ce qu’est exactement ce « Qi Gong » qui signifie basiquement « travail de l’énergie vitale » et comment il peut englober tout un ensemble de connaissances et de disciplines visant à influencer la circulation, en nous, de ce champ de vie dont nous entendons parler en occident depuis à peine 50 ans.
Par exemple, pour la plupart des Français, le Qi Gong n’est rien de plus qu’une gymnastique Chinoise pour vieilles dames. Cette vulgarisation est inévitable dans un monde qui tourne prioritairement autour de l’argent plutôt qu’autour du vivant. Le travail de l’entretien de la vie en nous et autour de nous qui, à mon sens, devrait constituer notre principal souci sur Terre est relayé, dans nos têtes, au rang d’une activité de type loisir pour retraités. À côté de cela, pour faire toujours plus d’argent nous massacrons le vivant. Tous les règnes de la nature en souffrent. Nous sommes devenus des créatures faibles et malades car hors sol.
Il est donc certain que dans ce contexte, le Qi Gong tel que nous le concevons, constitue déjà un énorme « cache-misère » en matière de santé mais dans le fond, il n’a comme intérêt que de permettre à certains d’avoir l’air « zen » au milieu du chaos que nous avons engendré par nos modes de vie irresponsables.
En France comme partout ailleurs, des milliers de personnes vont, une à deux fois par semaine, faire ces petites séances de mouvements lents agrémentés de respirations pour espérer reconquérir leur santé, cette santé si précieuse dont ils sabotent pourtant systématiquement les bases par bon nombre de leurs pensées, de leurs habitudes, de leurs choix et de leurs actes quotidiens. Ils s’adonnent à la pratique d’enchaînements aux noms fantaisistes et aux pseudos vertus thérapeutiques tels que les « 888 offrandes au dragon céleste de la montagne sacrée qui fortifient le yang du ciel vide postérieur aux milles diamants verts de la déesse du temple du lotus aux pétales de jade » en pensant effectuer une pratique magique qui leur redonnera force et santé tout en leur permettant de continuer à vivre en désaccord avec les lois de la nature.
Heureusement, nombreux sont les éveillée*s conscients de la grande folie qui s’est emparée de l’homme depuis qu’il a opté pour une industrialisation aveugle qui s’affranchit de toute sagesse en matière de préservation des différents règnes de la nature. Ces personnes sont à l’œuvre pour changer progressivement leur manière de vivre, de consommer, de travailler et même de penser. Je les admire parce qu’elles replacent le vivant, l’humain et même le sacrée au centre de leur vie, ce qui est le point de départ essentiel à la démarche d’une authentique pratique de type Qi Gong.
Pour ma part, j’enseigne le Qi Gong mais certainement pas comme une de ces disciplines éphémères vendues par le milieu du « bien-être » ou celui de la mouvance « belle et zen ». J’enseigne le Qi Gong comme un art de vivre capable de réinstaurer les bases d’une vie au service de la santé et comprenant plusieurs champs d’étude. J’ai même envie de dire que j’enseigne le Qi Gong comme un acte de résistance contre cette normalisation organisée de la maladie qui arrange tellement les lobbies pharmaceutiques et nos dirigeants. La santé ne rapporte pas d’argent, la paix non plus d’ailleurs. Le Qi Gong a encore aujourd’hui une raison d’être lorsqu’il se fait le véhicule de connaissances ancestrales en matière de préservation de la santé et lorsqu’il ramène cohérence et bon sens en l’homme.
À travers cet article, je vais donc tenter de donner une explication claire de ce qu’est le Qi Gong et de ce que sa pratique sous-entend afin que ceux qui souhaiteraient l’étudier en ma compagnie, soient bien au fait de ma vision des choses et des exigences que cet art implique.
« Qi » représente le vivant, l’énergie qui permet la manifestation de la vie. Nous ne parlerons ici que du Qi de l’homme.
« Gong » implique une notion d’efforts, d’étude, d’investissement régulier mais il implique également une notion de temps. Ainsi, le terme Qi Gong désigne le champ d’étude et les efforts réguliers qui nous permettent, avec le temps, d’obtenir la faculté d’influencer la circulation et la quantité d’énergie de vie en nous.
L’énergie est vibratoire. Cela signifie que chaque Être humain dispose d’une fréquence de vie. Lorsque cette fréquence de vie est harmonieuse et haute, l’Être est en santé. Lorsque celle-ci est disharmonieuse, l’Être est sujet à la maladie. Ce que nous appelons une maladie n’est que le résultat, dans le corps physique, d’une disharmonie vibratoire plus subtile en amont. Notre fréquence de vie est sensible et réagit à de nombreux facteurs : ce que nous respirons (et la manière dont nous le respirons), ce que nous ingérons (et la manière dont nous l’ingérons), la configuration des astres, la météo, nos lieux de vie, nos fréquentations, nos émotions, nos sentiments, nos pensées, nos désirs, notre conception du monde et de nous-même, nos activités physiques, les champs électro-magnétiques, les égrégores… Tous ces éléments impactent notre énergie vitale. Le Qi Gong rassemble toutes les méthodes pouvant rétablir les déséquilibres engendrés par les influences que ces facteurs peuvent avoir sur la fréquence harmonieuse qui nous permet de vivre en santé.
Les pratiques sont donc multiples mais je vais aller à l’essentiel. Même si je vais leur donner ici un ordre de priorité, il faut considérer que le Qi Gong authentique implique un travail parallèle sur tous les plans.
Les premières pratiques de Qi Gong devraient concerner les pensées. Ce que vous pensez de vous-même, ce que vous pensez des autres et de ce qu’est le monde, ce que vous pensez de ce qu’est une vie, le sens que vous donnez à votre existence constituent votre plus grande source d’énergie vitale. Il n’y aura pas un grand intérêt à entreprendre quoi que ce soit dans le domaine énergétique si vous avez une pensée destructrice pour vous, pour les autres ou pour le monde. La première étape essentielle est donc d’apprendre à observer ses pensées. Cet exercice d’observation régulier va révéler bon nombre de choses que vous ne devrez pas juger car nous ne sommes pas nos pensées. En prendre conscience est crucial car cela nous libère de leur emprise. Lorsque l’observation devient régulière, il est bon de commencer à chercher la source des pensées qui nous « plombent » mais sans entrer dans le jugement. Il faut ensuite se délester de ces pensées en nous reprogrammant. Comment ? Par l’entraînement… S’entraîner, c’est répéter une chose afin de la faire profondément entrer en nous. C’est par la répétition que l’on se transmute.
Bien entendu, un travail sur la pensée devra être accompagné d’un travail sur les sentiments et les actes car l’énergie vitale circule harmonieusement des plans subtils jusqu’au plan matériel lorsque le chemin qu’on lui indique est cohérent. Comme je l’ai déjà mentionné, toutes les maladies naissent dans les domaines subtils, c’est-à-dire dans nos pensées, nos sentiments et nos émotions. Lorsqu’il y a un désaccord entre ce que nous vivons, faisons, ressentons et pensons, un déséquilibre s’installe en nous et la maladie finira par apparaître en conséquence.
La méditation est l’axe central du Qi Gong : observation, auto-programmation, pratique du silence intérieur, conscience de soi sont des bases incontournables. Nous ne sommes pas nos pensées mais nos pensées vont déterminer ce que nous allons devenir. Nous sommes constitués de mémoires et de croyances qui influencent nos pensées. Certaines d’entre-elles nous ont été transmises. Il est donc bon d’avoir également recours à certaines méthodes comme les constellations familiales ou la PNL pour se libérer de bagages parfois très pesants.
Les secondes pratiques de Qi Gong devraient concerner la respiration et l’alimentation. Apprendre à respirer et à utiliser la respiration en corrélation avec la pensée est tout aussi important que de se nourrir d’aliments sains et vivants. On ne peut pas amener la vie en soi avec des éléments dénués de vie. Il faut bien comprendre que l’énergie vitale ne peut circuler harmonieusement qu’à travers un chemin que vous allez devoir nettoyer et élargir par des habitudes de dépollution interne.
Les troisièmes pratiques de Qi Gong devraient concerner nos relations. Il y a des relations toxiques et des relations qui nous ressourcent. Certaines fréquentations nous tirent vers le bas et d’autres nous élèvent. Il s’agit de savoir se séparer des unes pour favoriser les autres. Au sein des relations, il est essentiel de nourrir l’amour, le respect et la paix en priorité. Cela passe par l’art de la communication. Une communication claire capable d’exposer nos besoins, d’écouter et de reconnaître ceux des autres est le moyen de maintenir des relations vivantes et enrichissantes. Lorsque les relations sont mauvaises, notre énergie vitale en est terriblement affectée. À mon sens, la CNV (communication non violente) est une pratique énergétique. Je la qualifie souvent d’art martial verbal.
Les quatrièmes pratiques de Qi Gong devraient concerner notre environnement de vie. Tout comme nous, les lieux sont chargés de mémoires et de vibrations. Les anciens bâtisseurs, bien plus connectés que nous aux subtiles énergies de la terre et du ciel, savaient qu’il ne fallait pas construire certains édifices à certains endroits. Ils savaient également « soigner » les lieux et harmoniser leur configuration pour qu’ils ne soient pas nocifs. Lorsqu’un lieu est chargé d’une vibration qui accorde notre propre fréquence sur une note harmonieuse, il devient facteur de guérison. La géobiologie et le Feng Shui sont des sciences à ne pas négliger dès lors que l’on souhaite placer le vivant et par extension, la santé, au centre de sa vie. Cependant, avec un peu de bon sens, nous pouvons simplement établir un lien entre le corps et l’habitat : si nous considérons le corps comme la maison de l’âme, pensez-vous que cette dernière souhaiterait habiter dans un environnement sale, désordonné, in-fonctionnel, encombré et chargé de tout un tas de mémoires inutiles ou pensez-vous qu’elle soit davantage attirée par un « temple » lumineux, propre, harmonieusement ordonné et bien orienté ? Cette réflexion suffit souvent à nous amener à regarder avec recul, l’endroit dans lequel nous vivons ou travaillons comme notre propre corps. Prenons-nous soin des deux parallèlement ? Les lieux et leur configuration peuvent réellement nous nuire. D’ailleurs, n’avez-vous jamais éprouvé le besoin de changer de lieu de vie ou d’y faire un grand coup de rangement et de ménage afin de l’épurer, afin « d’y voir plus clair » ?
Les cinquièmes pratiques de Qi Gong devraient concerner l’équilibre des réponses que nous devons apporter à nos besoins et à nos devoirs. Nous avons des besoins et devoirs dans de nombreux domaines et l’harmonie dont découle une bonne circulation de notre énergie vitale dépend de l’équilibre que nous allons maintenir dans chaque domaine malgré les constants changements de l’existence. Il n’est jamais aisé d’équilibrer les quantités de temps et d’attention que nous devons porter à notre vie familiale, notre vie sentimentale, notre vie professionnelle, notre vie sociale, nos finances, nos loisirs, notre santé, notre foyer et les obligations administratives ou ménagères qui s’y rattachent, notre vie culturelle et spirituelle… L’équilibre est pourtant garant de sérénité et la sérénité est une base pour le travail de l’énergie vitale. La vie nous rectifiera parfois très sévèrement si nous laissons s’installer un déséquilibre par un trop plein ou un trop peu d’investissement de notre énergie dans un ou plusieurs de ces domaines.
Les sixièmes pratiques de Qi Gong devraient concerner les soins que nous nous accordons. Il s’agit ici de faire intervenir le savoir-faire d’un thérapeute sur notre fréquence vibratoire dans le but de la ré-harmoniser. Le thérapeute apporte une aide, un appui qui n’aura qu’un effet éphémère si nous ne remédions pas nous-même aux causes du déséquilibre qui a engendré notre maladie. Si nous ne nous responsabilisons pas de notre santé, aucune thérapie ne sera efficace sur le long terme. Les massages Tui Na, les prescriptions de plantes médicinales issues de notre environnement proche, l’acupuncture, l’homéopathie uniciste ou, plus généralement, la spagyrie sont des méthodes basiques de ré-harmonisation énergétique mais il en existe beaucoup d’autres. Attention cependant à la mouvance actuelle qui conduit bon nombre de personnes à s’improviser thérapeute en énergétique avec deux stages et trois recettes de grand-mère. Un thérapeute doit être diplômé d’une discipline et d’une école toutes deux reconnues (évitons les spécialistes des mélanges du type « sophro-aroma-bols chantants-love/life coach », les inventeurs de méthodes modernes et avant-gardistes du type « massages yin yang du tao des cinq immortels », les « je n’ai aucune formation mais j’ai été chaman dans une vie antérieure » ou encore les « je n’ai aucun diplôme sérieux mais je ressens et sais ce dont tu as besoin ». Méfiez-vous également des spécialistes du diagnostic qui vous amènerons tout un tas de « c’est parce que » sans vous donner de solutions concrètes et efficaces pour retrouver de la stabilité. Les soins énergétiques sont à la mode et cela leur cause du tort.
Les septièmes pratiques de Qi Gong devraient concerner l’exercice. Pour avoir de l’énergie, il faut en dépenser. C’est une loi. Mais dépenser à tort et à travers n’est pas une bonne méthode. Il faut canaliser ses investissements pour que ceux-ci rapportent. Ainsi, le Qi Gong vous orientera vers des pratiques qui allieront mouvement, conscience, intention, souffle, souplesse et respect de l’équilibre au sein du changement parce que ces pratiques sont construites sur la connaissance de lois naturelles et universelles constructives pour l’Être humain dans toutes ses dimensions. Les Arts Martiaux, le Yang sheng, les exercices agissant sur le fonctionnement des organes internes, les exercices visant à favoriser l’adaptation aux changements de saisons entrent en compte à cette étape et ne sauraient représenter à eux seuls LE Qi Gong. Ce ne sont que des pratiques associées que je place volontairement en dernier dans cet inventaire.
Oui car il y a plusieurs types de Qi Gong qui se différencient par leurs objectifs. Nous pouvons dénombrer quatre types de Qi Gong : le Qi Gong « religieux », le Qi Gong « des érudits », le Qi Gong thérapeutique et le Qi Gong martial.
Le Qi Gong des « religieux » regroupe les méthodes que les Bouddhistes ou les Taoïstes employaient pour atteindre l’illumination, c’est-à-dire un contact avec un état supérieur de conscience. La dévotion, les rituels de purification et de communication avec les mondes invisibles, la méditation, la respiration, l’alimentation, le service sont quelques-unes de ces méthodes.
Le Qi Gong des « érudits » regroupe l’ensemble des savoirs que les sages d’autrefois transmettaient à ceux qui souhaitaient vivre en harmonie avec les lois de la nature au sein d’une communauté. La pratique de la vertu, la méditation, la respiration, les rituels de saisons, le Feng Shui, le Ba Zi sont quelques-unes de ces méthodes.
Le Qi Gong thérapeutique regroupe l’ensemble des méthodes de soin destinées à favoriser le rétablissement de l’équilibre énergétique d’une personne. L’alimentation, la respiration, l’acupuncture, les massages, la pharmacopée, les exercices de rééquilibrage organique, la méditation sont quelques-unes de ces méthodes.
Le Qi Gong martial regroupe l’ensemble des méthodes favorisant l’acquisition de qualités physiques, psychiques et spirituelles se rapportant à la vision Chinoise du parfait guerrier. C’est, selon moi, la méthode la plus complète car elle est sensée regrouper les éléments essentiels de chaque type de Qi Gong. La dimension martiale est ici un support ou plutôt un outil idéal pour guider une intention constante, véhicule d’énergie, à travers le moindre entraînement. Un Art Martial ne doit pas être considéré comme un registre de techniques de combat mais bien comme une méthode d’apprentissage de la maîtrise de l’énergie vitale et cette recherche de maîtrise du « Qi » implique bien plus qu’un simple travail technique.
Si vous avez tenu jusqu’à ces lignes, c’est que vous vous posez sûrement la question. Je vous suggère de cibler les choses que vous pouvez déjà mettre vous-même en place dans votre vie, sans que cela nécessite une aide extérieure, et de faire des petits efforts chaque jour pour adopter de nouvelles « bonnes » habitudes en chassant les mauvaises. Sachez que votre meilleur atout dans votre démarche sera la discipline. Une fois les premières bases posées, lancez-vous dans la recherche d’une personne compétente qui vous enseignera l’autonomie dans le domaine du Qi Gong qui vous motive le plus ou qui nécessite le plus d’investissement. Testez les méthodes avec patience car le temps est un facteur crucial au même titre que la volonté. Soyez régulier et assidu. Arrangez votre vie afin que celle-ci tourne autour de votre volonté d’être en pleine santé. Surveillez-vous, soyez vigilant, apprenez à vous connaître et à changer ce qui vous nuit, devenez votre propre Maître.
QI Gong, quel investissement nécessite-t-il ?
Beaucoup de temps, de patience et de persévérance… Il nécessite que l’on soit régulier et discipliné dans le travail. Une séance par semaine avec un professeur n’aura pas grand intérêt sauf si elle est accompagnée d’un travail personnel quotidien durant lequel vous vous retrouvez seul et au calme avec vos sensations pour pratiquer ce qui aura été transmis. Bien entendu, un investissement financier sera également nécessaire pour apprendre auprès d’un professeur ou recevoir les soins d’un spécialiste mais votre objectif ne doit pas être la consommation. Votre objectif doit être l’autonomie.
Désolé mais non… Tout le monde ne peut pas pratiquer le Qi Gong parce que celui-ci demande que l’on fasse le choix d’une vie en marge de celle que le système souhaite nous voir vivre. Le Qi Gong est une pratique à contre-courant de la vision purement matérialiste que tente de nous imposer le monde moderne. On ne peut pas allumer un feu d’un côté et tenter de l’éteindre de l’autre. On ne peut pas passer 95% de son temps à polluer son esprit, son corps et sa planète et penser que répéter « les huit pièces de brocart » une ou deux fois par semaine changera les choses. Donc non ! Je ne tiendrai pas un discours de fédération vendeuse de licences afin que viennent à moi des masses de consommateurs de folklore « énergético-zen ». Je souhaite voir venir à moi des gens décidés à fournir les efforts nécessaires, dans les cours comme à l’extérieur, pour réaxer leur vie autour de l’humain et du vivant.
Brice AMIOT pour A.M.E.S.